Sur la route de Lamayuru
Dimanche 1er août, nous devons atteindre Lamayuru qui se situe à 130km à l’Ouest de Leh et qui est le point de départ de notre trek. Nous partons donc de bon matin. L’agence de trek vient nous chercher en mini-van et nous faisons ensuite un arrêt en ville pour charger la voiture avec tout ce qui nous sera utile pendant notre randonnée. On ne part qu’à deux pour 5 jours seulement, mais les moyens logistiques sont impressionnants : malle remplie de nourriture, cagettes de produits frais, jerrican d’eau potable, grosse bouteille de gaz et tout le matériel de camping, tout cela remplit bien la voiture ainsi que le toit. Et pour nous accompagner partent également avec nous un guide et un assistant. Un ânier avec 4 ânes et 2 chevaux prendra le relai du chauffeur et de la voiture après la première étape de marche.
Pour agrémenter cette journée de longue route, nous avons fait différents arrêts pour visiter les sites réputés.
Premier arrêt photo pour observer la jonction des deux rivières l’Hindus (à gauche) et le Zanskar (venant du haut). On peut également voir sur cette photo la route qui longe le Zanskar, et par laquelle nous allions revenir à pied 6 jours plus tard…
Jonction de l’Hindus (venant de la gauche) et du Zanskar (venant du haut)
Puis la première visite fut consacrée à Basgo. Cette ancienne citadelle semble en ruine au premier abord, mais elle abrite de belles statues de bouddhas ainsi qu’une collection de prières manuscrites anciennes.
Citadelle de Basgo
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Bouddha du futur (à g.) et prières manuscrites (à dr.)
Ensuite, c’était Likir qui était sur notre chemin. Ce monastère coquet était l’un des plus animés que nous ayons visité, de nombreux moines s’activaient à l’intérieur. Certains étaient affairés à la vie interne ou à l’école monastique voisine, d’autres animaient une cérémonie de prières et ceux qui nous ont le plus impressionnés sont ceux-ci, concentrés dans la réalisation minutieuse d’un grand mandala à l’aide de poudre colorées ; un vrai travail d’horloger.
Monastère de Likir
Cérémonie dans le temple
Réalisation d’un mandala à l’aide de fines poudres colorées
Puis, un crochet par Alchi nous a permis d’admirer de magnifiques fresques et statues du XIe siècle incarnant l’art indo-tibétain le plus achevé du Ladakh. Comme les photos étaient interdites, voici un aperçu avec les cartes postales que j’ai scannées.
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Statue et fresque à Alchi
Et enfin, arrivée par une route sinueuse et vertigineuse jusqu’à Lamayuru. Nous y avons passé notre première nuit en camping avant d’attaquer le lendemain les choses sérieuses… Mais avant cela, nous avons visité le monastère de Lamayuru. Le grand frère de notre guide y est moine et est même à la tête de la confrérie. Celui-ci nous a gentiment invités chez lui à prendre un chai (thé au lait). Ce moment privilégié nous a permis d’échanger avec lui, notamment sur ses nombreux voyages à travers le monde pour des représentations de danse traditionnelle.
Extérieur de la salle des prières de Lamayuru
Moine de Lamayuru
Quel contraste de couleurs entre l’intérieur et l’exterieur…