Entretiens

Cette semaine de repérage à Bangalore n’a pas été de tout repos pour moi. Au programme 4 entretiens pour un poste de « Lead Analyst », pour être plus claire, un poste de chef de projet. Et bien quelle journée ! J’ai vraiment été cuisinée aux petits oignons. Premier entretien technique avec le responsable de l’équipe et une personne de cette équipe. Deuxième entretien avec un RH, entretien peut être le plus classique. Troisième entretien avec un responsable de service pour analyser mes capacités transverses. Je pense que celui là a été le plus pénible ; au programme une série de situations données, avec comme réponses attendues le détail de la situation semblable vécue, la façon de l’aborder et le résultat. Et la liste des situations diverses fut longue… Et enfin quatrième entretien avec un big boss pour le coup de tampon de la hiérarchie je pense. Celui-ci fut bref, 10 minutes top chrono, par contre, les questions étaient bien ciblées et il ne fallait pas se louper je pense. Quant au résultat et bien je n’en sais rien encore, réponse dans une à deux semaines. On verra bien ce que ca donne… Je ne saurais pas faire de pronostics, je pense avoir bien répondu à certaines questions, d’autres où j’étais moins sûre. Et aussi, le fait que plusieurs insistent bien sur la différence de cultures, que ce ne serait pas facile, voir même que j’aurais pas mal de choses à apprendre et à digérer…  Donc à voir si le fait d’être européenne représente un problème pour le poste.

En tout cas, le soir à l’hôtel, je me suis fait un bon cocktail pour fêter la fin de cette épreuve. En effet, ça a bien été les entretiens les plus difficiles que j’ai passés. Déjà premier frein évident, la langue anglaise pour m’exprimer. Même si je me débrouille, je n’ai pas toute la granularité du langage comme en français. Deuxième obstacle, l’accent indien ; sur ce point là, ça ne s’est pas trop mal passé, sauf avec un où je devais vraiment m’accrocher. Et en plus, les questions ardues s’enchaînaient vraiment. Et le dernier frein est je pense la culture, il m’était impossible de savoir ce qu’ils pensaient ni quel pouvait être le type de réponses attendues.