Ma démission et ses péripéties
Bon ca y est le 24 juin, Stéphane ayant les dernières signatures sur son contrat de travail, j’ai donc décidé de poser ce jour là ma démission pour ne pas perdre de temps. Après 5 ans de bons et loyaux services dans mon cabinet de conseil, ce n’est pas sans une certaine fébrilité que j’ai posté cette lettre. On m’avait dit que dans ma situation, c’est à dire une démission pour suivi de conjoint dans le cadre d’une mutation, je n’avais qu’un mois de préavis au lieu des trois mois légaux. J’avais cherché sur internet et j’avais trouvé des informations qui allaient dans ce sens. C’est donc avec beaucoup d’assurance que j’ai indiqué dans ma lettre de démission que je quitterai l’entreprise un mois après la réception de mon courrier pour la raison évoquée ci-dessus. Sur le coup, ma RH n’a pas tiqué, j’avais l’air tellement sûre de moi en lui ré-indiquant cette clause au téléphone. Puis une semaine plus tard, coup de fil de la RH qui me dit qu’après des recherches dans le code du travail, la convention collective… ils n’ont rien trouvé sur une quelconque clause suspensive de la totalité du préavis. Elle me demande donc la référence juridique dans laquelle j’avais eu cette info. Là le doute commence à pointer son nez en moi, mais je lui réponds que sans problème je vais lui envoyer la référence qui va bien. Après de multiples recherches sur internet, des conseils de juristes (merci Audrey)… je dois me rendre à l’évidence, cette réduction de préavis est une légende urbaine. Beaucoup de monde est persuadé que cela existe car j’en avais parlé à pas mal de monde, mais c’est totalement infondé. Du coup changement de stratégie, je rappelle toute penaude ma RH pour lui expliquer que… et bien en fait je me suis trompée et je tente du coup la négociation pour demander une réduction de préavis. A sa demande, j’ai confirmé ma demande de réduction de préavis par un courrier et je suis dans l’attente d’une réponse que j’espère favorable. C’est tout de même stressant cette histoire… J’ai les déménageurs qui arrivent le 8 juillet et je ne me vois pas camper dans l’appart jusqu’à la fin du préavis qui irait théoriquement jusqu’au 24 septembre! A suivre…